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Le plaisir d'une nuit ne comble pas le vide de toute une vie.
A ne rien posséder, on s'allège fortement l'âme.
A quoi bon se plaindre puisqu'on est encore vivant.
A force de seulement regarder, on ne voit plus rien par soi-même.
Les cimetières sont des lieux où la peur règne en maître.
Les âmes sont des nuages que les vents de l'histoire emportent vers l'oubli.
L'homme connaît un peu de l'univers et presque rien de lui-même.
Qui veut aimer, se doit d'aimer d'Amour.
Chaque humain sauvé est une chance de plus pour demain.
Dieu serait-il, en nous, cette part d'innocence et de pureté qui, doucement, s'oublie?
Ensemble, toutes les femmes enfantent le monde et ses malheurs.
L'amour est le passage obligé vers la haine.
Il est urgent de rire car les larmes, déjà, s'annoncent.
Le doute est cette pierre sur laquelle l'action trébuche.
Toujours, l'autre nous juge peu ou prou.
Nos vies sont des ponts érigés entre le hasard et le néant.
A force de vivre si vite, il n'est pas étonnant que l'on vive si mal.
Vivre seul est une preuve de force ou de fuite.
La peur est l'un des rares moteurs de la vie.
Les coups reçus durcissent la peau et l'âme.
Quoi de plus négligeable que la gloire?
La force du faible est sa faiblesse.
Au fond de lui, chaque individu sait bien qu'il est seul et unique.
A trop réfléchir à l'avenir, on ne vit pas le présent.
La société fait de l'homme un mouton.
Les relations humaines pervertissent la nature profonde de l'homme.